Université de Cambridge :
Ses arbres, ses feuilles, ses étudiants. Des centaines d'étudiants, qui se croisent sans se voir, beaucoup trop occupés pour la plupart à étudier ou à dormir dans un coin de la bibliothèque. Bref, une université active, connue mondialement pour être l'un des établissements les plus prestigieux d'Europe, et qui fait tout pour le rester. En son sein, des élèves du monde entier qui s'occupent comme ils le peuvent en dehors des heures de cours, lesquelles ne sont pas si nombreuses qu'on pourrait le supposer à première vue. Assez peu nombreuses, du moins pour laisser place à de nombreuses activités extra-scolaires : journalisme, natation, théâtre, mais aussi à des
confréries.
Beaucoup d'élèves aspirent à intégrer ces confréries. Pourquoi? La plupart donnent accès au prestige, d'autres à la popularité, et certaines, même, à une éducation plus raffinée. Intégrer ces confréries vous donne l'impression de faire partie d'une unité. Un peu comme une grande famille, à qui vous jurez fidélité et confiance et qui, en échange, vous assure une certaine stabilité durant toutes vos années d'études... Les meilleurs élèves, l'élite de Cambridge, qui possède déjà un niveau particulièrement élevé, font partie de ces confréries. Trois règnent en maître sur l'université :
Amaryllis, (
Florebo quocumque ferar : je fleurirais partout où je serais porté)composée en majorité de membres féminins,
Green Spirit, reconnue en partie pour son caractère libéral et écolo, malgré sa création plutôt récente (leur devise :
Natural tastes better), et enfin,
Xanda Luminare, une assemblée plutôt intellectuelle qui peu en effrayer plus d'un par son caractère extrêmement disciplinaire et plutôt stricte.
Le nouveau doyen de l'université, Qiang Xanda, est justement issu de cette confrérie, qui pousse ses
étudiants au maximum de leur capacités, et, depuis que les règles ont changées, beaucoup sont les élèves ayant été victimes de dépressions, crises de nerfs en tout genre. Leur devise?
Work or Die.
La mort? C'est ce qui a failli arriver à l'un des nouveaux venus, ancien élève d'un pensionnat situé au Pays de Galles, plus connu sous le nom de Harper. Au cours de sa première année à Cambridge, le jeune homme aurait tenté de se suicider, heureusement sans succès, mais auparavant, aurait adressé une missive au directeur de l'établissement d'où il provenait. Abraham Harper, de son patronyme, aurait reçu la lettre suivante, quelque peu confuse, qui n'a pourtant pas eu de répercussion visibles, dans la prestigieuse université :
« Il est bien facile de passer ses années de lycée dans un cocon, si ce dernier ne nous prépare pas du tout à la vie universitaire. Comment voulez vous qu'on puisse supporter une seule seconde une telle pression, si vous, Monsieur Harper, ne daignez pas nous mettre un minimum en condition? Je crois parler pour moi, mais aussi pour tous ceux qui sont dans la même galère. De toutes façons, je ne vous félicite pas ».
Ce qui n'est pas, certes, d'un niveau littéraire élevé, mais qui témoigne néanmoins de son inadaptation.