Gloria Anna-Maria Vittori (FINI)

Physique : (sept lignes minimum): Avez vous déjà rencontré une des rarissimes beautés froides ? Gloria était une des beautés à la peau fraîchement pâle, au regard tranchant d'un bleu glaciale, le visage impassible. Beauté où il était difficile de percevoir ses sentiments. Elle était belle à en avoir mal au cœur. Si belle qu'elle paraissait sortir des fantasmes les plus profonds des hommes. Elle paraissait irréelle. Grande, des jambes qui n'en finissaient jamais, elle était la perfection à l'état brut. Elle ne marchait pas, non, elle se déplaçait en flottant dans les airs. Elle était tellement agile, fragile, on avait l'impression qu'elle allait sans arrêt tomber dans les bras du premier garçon qu'elle croiserait dans les couloirs. Sa longue chevelure dorée illuminait sur son passage. Un corps sculpté à la perfection sans avoir besoin de faire un quelconque sport. Être parfaite était inné chez elle. Gloria n'était pas de celles qui s'habillaient à la pointe de la mode, ces délurées qui suivaient comme des automates ce mouvement complètement ridicule, qui fonctionnait très bien, sans chercher à se démarquer des autres. Celles qui préféraient être comme tout le monde. Celles qui n'avaient pas d'identité propre. Gloria ne voulait pas se fondre dans la masse humaine. Elle préférait ne ressembler à personne. Elle voulait être elle tout simplement. Son style raffiné, classe et très noble. Elle cherchait ses vêtements dans les boutique oubliées et poussièreuses, vous savez, celles qui se trouvent dans les petites ruelles mal éclairées d'Angleterre. Là, elle y trouvait ses magnifique petites merveilles que personne ne portait. Ses vêtements qui coûtaient la peau des fesses autrefois. Comme ça, à première vu, ils paraissaient ternes, et inconcevable de les porter, mais Gloria les portait avec une telle grâce, que le vêtement n'était plus ce qu'il était. Elle se l'était approprié.
Caractère (15 lignes minimum) : Gloria avait un caractère difficile à cerner. Certain dirait qu'elle était lunatique, d'autre dirait qu'elle était susceptible. Gloria n'était aucune des deux suppositions. Contrairement à ce que les gens croyaient, Gloria était une personne difficile à atteindre, quoique l'on pouvait lui dire, elle restait impassible, rien ne pouvait l'atteindre. Même les coups les plus durs ne réussissaient pas à la déstabiliser, ce qui en rendait fou plus d'un. Incroyablement calme et posée, elle prenait ce qu'on lui disait sans être offensée. Pourtant à chacune de ses répliques, c'est comme si elle lançait des lames empoisonnées. Ses paroles étaient dures, cassante et blessante. Elle parlait avec tellement de calme lorsqu'elle faisait cela, sans aucunes arrières pensées qu'il était difficile de lui en vouloir. Pour Gloria, il était normal d'être sincère, de dire ce que l'on pensait à n'importe quel prix. Gloria était une personne qui excellait dans la droiture, elle croyait en plusieurs valeurs plus insensés les une que les autres. Les plus forts se devaient de défendre les plus faibles. Les plus riches devaient donner aux plus pauvres. Les personnes narcissiques et égocentrique devaient tous recevoir une leçon de morale. Aimante, elle était toujours à l'écoute de ses amis, les plus fidèles et les plus proches, c'est à dire pas beaucoup de monde. Gloria n'accordait pas sa confiance aussi facilement, même après un an de côtoiement Gloria restait encore sur ses gardes. Après tout, personnes n'était à l'abri aussi bien de ses ennemis que de ses amis. Dotée d'une grande bonté, Gloria était généreuse, acceptait tout le monde tel qu'il était, ne faisait aucune différence. Lors des rarissimes fois où elle était contrariée, Gloria avait une fâcheuse habitude de tourner une de ses bagues sur son doigt à une vitesse hallucinante. Gloria aimait apprendre de nouvelles choses, elle était ouverte à tout. Elle aimait la musique, la danse et parlait plusieurs langues.

Née à Naples, dans l’une des familles les plus riches d’Italie, Gloria Anna-Maria Vittori était à la tête d’une immense fortune, pour être plus précise elle était quasi multimilliardaire. Descendante des plus célèbre mafieux Italiens. Ses grands-parents étaient morts et c’étaient donc les siens qui avaient repris toutes les obligations qui découlaient de diriger la mafia Italienne. Gloria avait grandi sans crainte dans une famille plus que soudées. Bien entendu, pour préserver son innocence, elle n’était jamais présente lorsque ses parents recevaient des hôtes pour une quelconque conspiration. Ses parents tenaient à ne pas la mêler à cela tant qu’elle n’avait pas atteint l’âge de seize ans. Certes, elle savait bien avant cet âge que ses parents étaient à la tête de plusieurs meurtres organisés dans lesquels ils ne se salissaient jamais les mains. Ils payaient pour tuer. Tuer des personnes déclarées potentiellement dangereux pour la mafia.
Gloria profitait donc au maximum des beaux jours qui lui restaient avant d’être enfin mêler à toutes ces histoires. Elle savait qu’elle serait amenée à diriger la mafia un jour ou l’autre, elle prendrait alors des cours d’auto défense, elle apprendrait à manier l’arme, différents calibres. Elle devrait connaître sur les bouts des doigts toute l’histoire des Vittori. Se conduire comme un exemple pour les plus jeunes mafieux. Alors d’ici là, elle s’était dit qu’elle mènerait sa vie comme si tout était normal. Au plus profond d’elle, Gloria ne voulait pas être mêlé à tous ces meurtres. Elle ne comprendrait jamais pourquoi sa famille était à l’origine de tous ces malheurs. Et pourtant, Gloria Anna-Maria Vittori pensait changer cela. Plus de meurtres. Œuvrer juste pour le bien. Mais il faudrait convaincre des milliers de personnes. Chose qui s’avérerait très difficile pour une jeune femme.
Gloria Anna-Maria Vittori était dotée d’une intelligence incomparable. Elle parlait plusieurs langues déjà, avait participé à des concours de culture générale. Elle aimait la nature et les animaux. Son intelligence, sa capacité à réagir intelligemment, sa vivacité d’esprit l’emmènerait sûrement très loin. Plus tard, elle passa les tests pour entrer à Cambridge. Elle fut prise sur liste principale, avec un sans faute. Elle entrait dans l’université la plus cotée et la plus célèbre d’Europe. Elle allait écrire son destin. Elle avait entendu parler des confréries et elle hésitait déjà sur laquelle intégrer. Mais elle allait trancher vite fait bien fait.