D. Amadeus Finnigan | Admin

WHO ARE YOU?

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Prénom(s)

Date de naissance

Nom des parents

Nationalité

Situation Familiale

Année

D. Amadeus Finnigan | Admin Img-234508dfs0w

GRIMSBY UNIVERSITY - ENTRETIEN AVEC MRS JOHNSON, PSYCHOLOGUE AGREEE, DITE : « LE VAMPIRE »
(Extrait)

Pourquoi avoir choisi d’étudier à l’université de Grimsby ?

Lève les yeux au ciel, et toise la psy d’un air méprisant

Quel genre de personne êtes-vous ?

Hausse les épaules, croise les bras, parcours la table de ses yeux qui aujourd’hui étaient couleur marais, puis les lèves sur la psy, et affiche un sourire que l’on pourrait qualifier de mauvais

Non, il n’allait pas allumer une cigarette, puis l’écraser sur le bloc note de cette femme qui avait un air innocent masquant l’avidité naturelle de son métier. Quelqu’un comme elle ne pouvait bien évidemment pas servir à grand-chose pour la communauté. Il avait fait promettre à son père que si il se retrouvait dans sa fac de village, il n’aurait pas à se taper l’entretient psychologique. Le vieux avait accepté, et… Voilà où il en était. Quel con. Se redressant sur sa chaise, Dorian, Amadeus, Gabriel Finnigan décida de se reprendre, et de jouer son rôle de fils à papa

Passe les mains dans ses cheveux noisette, et baisse la tête avec un air de profonde mélancolie. Il y croirait presque. La vieille quand à elle, à l’air de marcher. Un air compatissant s’est installé sur son visage pâle et creux. Elle esquisse un geste pour tapoter la main du jeune homme, mais Dorian la fait disparaître sur la table avec l’air candide qui fait tout son charme, parfois. Alors, elle change de sujet, s’excusant au préalable de devoir poursuivre son questionnaire.

Qui est votre modèle ?

Un léger souffle, marquant une nouvelle fois son mépris. Il avait une personnalité aussi changeante que la direction du vent, mais prévisible, aussi. Tantôt méprisante, tantôt doucereuse avec la majorité des personnes qu’il rencontrait. Il n’y pouvait rien, c’était plus fort que lui. Cette femme le dégoûtait, elle était la digne représentante de son père dans ce bureau, et lui était à deux doigts de se sentir en prison, dans la galère qu’il avait acceptée. Enfin, rien à foutre, maintenant.

Une réponse, articulée avec soin. Il aurait voulu le sortir avec un accent français, mais ne parlait pas cette langue. Il n’aimait pas la France, de toutes manières, c’était un pays beaucoup trop grand. Trop plouc. Remarquez, il n’aimait pas l’Angleterre non plus. Trop étroit. Trop campagnard. Suffisait de voir Grimsby.

Croise les jambes. Son véritable modèle? Un garçon tel que Dorian, avoir un modèle? Impossible. Même sous la torture, le jeune homme serait incapable d’avouer que son véritable modèle était sa sœur. Sublime et monstrueuse à la fois. Il admirait son pouvoir de persuasion, comme si le simple fait qu’elle soit consciente de sa beauté empêche quiconque d’en douter. Pourtant, rares étaient les fois où il pouvait rester dans la même pièce sans sombrer dans une colère folle. Elle l’exaspérait, le sortait de ses gongs. Mais enfin, il s’agissait de sa cadette, née cinq minutes après lui et la famille est la chose la plus importante qui soit, c’est du moins ce que disent les gens.

Vous devez manger un des produits suivants pour le reste de votre vie – lequel ?

Rictus : Nombreux étaient ceux qui étaient persuadés qu’il n’avait pas la moindre once d’humour. Ils se trompaient : il n’avait juste pas le même humour qu’eux.

Quelles ambitions nourrissez-vous ? Comment vous voyez-vous dans dix ans ?

Prenez cette feuille et cette pochette de crayons et représentez votre état d'humeur du moment.

Spoiler:

Il hoche la tête, écoutant la remarque du vampire

En français dans le texte.

BACK IN THE PAST - WHAT’S UP?
Admettons que l’on soit libre uniquement dans notre esprit, qu’autrement, nous soyons purement et simplement contrôlés par une entité extérieure inconnue et qu’on nous voit d’un point de vue extérieur, comme dans un Soap opéra.
Admettons que je sois un vulgaire personnage, sans doute secondaire, d’une de ces séries télé dont les intrigues insipides et sans intérêt me laissent perplexe, d’aussi loin que j’aie pu m’interroger sur leur concept.
Admettons qu’au lieu d’être assis à cette table, en train d’écrire ces mots, seul face au papier, je sois au contraire sous les feux de mille projecteurs. Admettons que j’aie le moindre instant eu l’envie d’être exposé aux regards les plus vicieux, aux pensées les plus sournoises des plus avides d’entre vous, qui êtes prêts à vous délecter de mes mésaventures et vous en servir pour entretenir la conversation douceâtre du dîner familial. Admettons que vous me connaissiez, que j’aie envie que vous me connaissiez, et que vous entriez dans la comédie insipide qu’est mon existence.
Qu’en penseriez vous, chers amis? Que me diriez vous si du bord des pages de ce journal (que j‘abandonnerais sans le moindre scrupule dès qu‘une occupation plus amusante se présentera), je vous demandais votre avis?
Que savez-vous de moi
Octobre 2009, Quotidien de Dorian Finnigan, intitulé, « Tentative désespérée d'introspection »

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Warning. La partie censurée ci-dessous me tient lieu de fiche, mais sera éventuellement à refaire, parce que c'est la loose.
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Spoiler:

Jour 1

Comment dire… Foutez moi la paix? Non, bon j’arrête, c’est ridicule. En même temps, écrire aussi, c’est ridicule.

Jour 4

Je reviens à toi, cher journal, pour te compter un évènement fort troublant de mon existence. Déjà… Bon, j’arrête d’écrire comme une jeune fille en fleur.
Aujourd’hui, donc, j’ai découvert que j’étais détesté par la moitié de l’université de Grimsby (et tout simplement parce que l’autre moitié ignore mon existence).
Dans la ville, ça passe. Tu vois, j’ai grandi ici, et avec la poisse qui m’habite, je crèverais sans doute dans cette ville de MERDE qui pue le poisson. Quelle ironie, qu’avec toutes mes allergies, je sois tout de même capable d’ingurgiter ces trucs autrefois frétillants… Qui au moins ne contiennent aucun fruit à coque.
Je crois que tous ces gens pensent sincèrement que je suis dupe. Enfin, c’est tout de même CLAIR que mon cher père a « un peu » pété les plombs, ces derniers temps. C’est tout aussi normal de constater que Lily, ma sœur se montre rarement sous son meilleur jour en compagnie d’inconnus. Quand à moi… Non, mais sérieusement, ces gens pensent vraiment que je suis une espèce de looser sous prétexte que ma résidence principale se situe dans la mairie? (En relisant cette dernière phrase, je me rends effectivement compte du taux de ridicule de la chose. Résidence principale, n’importe quoi…)

Bon, ok, il se trouve que je suis un looser. Preuve en est du fait que je sois en train d’écrire au lieu de… je sais pas moi, étudier? Il faut dire que j’en ai assez fait. Trois ans durant, j’ai passé à étudier comme un forcené. Pendant trois ans, j’ai fait partie des meilleurs élèves du lycée de Grimsby, et pour quoi ? Pour me retrouver à fac-city made in bled-paumé (Désolé, Père).
Je ne suis pas le genre de mec qui se balade dans le passé. Bon, ok, ça va faire un moins que je n’adresse plus, ou très peu la parole à Apolline, mais autrement, je suis pas particulièrement rancunier. Enfin, ça, c’est moi qui le dit.

Jour 6

PUTAIN. Non, je ne m’énerverais pas. Je suis calme, Dorian, calme toi. En l’occurrence, je viens tout juste de balancer cette putain de lampe à travers la chambre. Elle était hideuse, dans le genre déco baroque à deux balles. Le style chic à la mode paysan ça passe cinq minutes.
Tu veux savoir pourquoi je traîne encore à Grimsby au lieu d’arpenter solennellement les rues d’Oxford, de profiter d’un week-end à Londres, ou d’étudier dans une bibliothèque qui fait deux fois la ville aux pêcheurs? Parce que. Ma sœur, ma très chère sœur m’a sabordé.
Bon, ok, je comprend.
Je la comprend, c’est vrai.
Non. C’est faux.
Qu’elle aille se faire voir. Comment est-ce que je pourrais une seule seconde parvenir à lui pardonner, alors qu’elle m’a étouffé dans l’œuf? J’avais été RECU! Moi, Dorian Finnigan, avait été reçu dans deux des meilleures facs du globe, et pourtant, ma seule réponse avait été « Désolé, votre admission n’a pas été retenue ».
Tu n’imagines pas le temps que j’ai passé à me taper la tête contre les murs. A penser que j’étais un raté, incapable de quitter cette ville. Putain. En fait, j’aurais dû la quitter. Je n’ai qu’à partir maintenant. Ils me gavent, tous ces visages de vieux compatissants, tous ces étudiants qui se la jouent rebelles alors qu’en fait ils ne sont qu’une bande de snobs qui s’ignorent… (Je ne m’ignore pas, moi).

Jour 6 - Soir

Je me suis traîné jusqu’à la gare de Grimsby. Et ensuite, je me suis rendu compte que je n’avais pas une tune. Ou du moins, qu’il était ridicule de ma part de songer à me tirer alors que je vivrais sur l’argent de mon père. Ça n’est pas ce que j’appelle de l’indépendance. Du coup, je suis resté comme un con, à écouter le bruit des vagues (tu te rends comptes qu’on entend le bruit des vagues depuis la gare?), et à réfléchir. Je vais trouver un job. Pas à Grimsby bien sûr, ça serait ridicule. Dans un des bleds d’à coté, ou je ne serais pas le fils du maire. Ici, je vais rester le même con que tout le monde connaît. Voyons, remonter dans leur estime, je n’en ai :

1 ) Rien à foutre
2 ) Aucune envie.

En plus, Lily me foutrait encore des bâtons dans les roues. C’est bizarre, d’ailleurs, avant, je m’adressait à elle pour la moindre chose. C’était elle, mon journal, et pas un truc en papier.

Jour 15

Je me demande pourquoi j’ai pas commencé à bosser plus tôt. Enfin, je me demande sérieusement pourquoi j’ai pas songé à me tirer des ondes des Grimsby-villagious plus tôt. C’est reposant. Enfin, bien sûr, les gens ailleurs sont toujours aussi débiles, notamment lorsqu’il s’agit de se faire servir une bière (qui aurait cru que je bosserais dans un bar?) mais l’équipe est pas mal. Bon, en fait je suis crevé tout le temps, mais au moins, je n’ai plus autant de PRESSION.
Hier, d’ailleurs, je me suis endormi pendant le cours de lettres, ce qui n’a pas été du goût du prof, et, nonobstant, de celui de mon père. Comme c’est intéressant.

Je me suis fait tatouer, aussi. Un aigle, sur le bras gauche.

Jour 16

Non, c’est pas vrai

YOUR RELATIONSHIP WITH D.U.T.Y ?
Avez-vous des idées quand à son identité? (est-ce que ça vous intéresse?) : Non, pas vraiment d'idées. Dorian n'a pas non plus véritablement cherché qui pourrait se trouver à la source de ce type.
Pro ou contre DUTY? Certes, ce Duty intrigue le jeune homme, mais il ne pourrait certainement pas lui témoigner de sympathie, sachant que ce sale batard (excusez l'expression), semble avoir une dent contre sa famille. Ok, ça peut se comprendre, mais au lieu de lui casser du sucre sur le dos en se planquant dans l'anonymat, il pourrait pas plutôt organiser des manifs ou des trucs basiques que les personnes normales instaurent en démocratie? Sérieux, obliger les gens à "se rebeller", c'est pas beaucoup mieux que ce que fait son propre père.

On a des dirrty little secrets à balancer? ( 3 minimum, c‘est grâce à cela que DUTY va vous faire chanter)

Vous allez trouver ça fou, mais les jumeaux Finnigan ne sont, à vrai dire, pas les véritables enfants d'Amadeus. Il s'agit là d'un secret si bien gardé qu'à l'exception des deux parents, personne n'est au courant... Si ça n'est Dorian, ayant découvert la chose par hasard. C'est un fait qui l'a d'ailleurs pas mal fait réfléchir, car partout, il faut savoir choisir son camp.
Dorian est, ces temps-ci, peut présent à Grimsby, à l'exception des cours, et des repas de famille, le dimanche 11h, à la mairie. Dans un désir d'indépendance, il a en effet décidé de se trouver un job dans une ville adjacente, et bosse de nuit, ce qui le rend... Un peu distrait, compte tenu de son emploi du temps chargé. Mais il ne compte pas le dire à quiconque, vous comprendrez bien pourquoi.
Bon, ça n'est pas un secret de la mort qui tue -quoique-, mais toutes les personnes n'ayant pas grandi dans l'entourage de Dorian (et ne s'étant, pas conséquent, pas tapées les goûters à base de Tofu que préparaient autrefois sa mère), ignorent qu'il est allergique à pas mal de truc, et qu'ayant eu pas mal de problèmes de santé dans son enfance, il se révèle être, une "petite nature". Vous me direz, à en voir ses vêtements et son teint de poupée, il ne saurait être autrement.
En parlant de petite nature... Dorian est du genre artiste. Bon, soit, il n'a jamais touché un instrument de musique (ses doigts l'écorchent encore lorsqu'il se souvient des atroces leçons de violon), mais, comme il l'a révélé au Vampire lors de l'entretient scolaire, Dorian est effectivement doué en dessin, et sait assez bien jongler avec les couleurs. Bon, ça ne paye pas de mine, (et ça ne payeras pas non plus ses impôts), mais ce doit être l'une des rares activités extrascolairequ'il se permet encore - et qui l'amuse. Amadeus ayant toujours trouvé ça... étrange, il n'a pas daigné faire construire une école d'art à son éfigie (Remarque, Ryan ne lui a pas non plus demandé.)
Ca n'est pas un secret particulièrement bien gardé, mais plutôt un fait d'actualité : ayant grandi à Grimsby, et étant donc entouré d'une atmosphère aquatique depuis l'enfance, Dorian est donc par le fait un excellent nageur, et ce, qu'importe la température (ou presque).

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