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 Trouble is coming (M.A. McNeil)

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2 participants
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Orla O'Dombreuill

Orla O'Dombreuill


Messages : 241
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MessageSujet: Trouble is coming (M.A. McNeil)   Trouble is coming (M.A. McNeil) EmptyJeu 12 Nov - 3:01

(TEMPTATION - je n'ai pas pu résister à l'idée de poster ce soir, toutes mes excuses dear)

18H38 ;

« Grimsby la Magnifique ». Orla O'Dombreuill n'inventait rien, c'était écrit noir sur blanc, là, sur le panneau publicitaire de l'arrêt de bus, lui-même situé dans les environs de l'université de la ville. Ils se foutaient de qui ? C'était de la propagande, purement et simplement. L'irlandaise détourna le regard, cherchant un autre point d'accroche visuelle : une publicité pour des crevettes en conserve ; spécialité locale s'il vous plaît. « Un aliment parfait pour les personnes qui surveillent leur poids : riche en protéines et faible en calories » Passionnant, n'est-ce pas ? Orla étouffa un bâillement, elle s'ennuyait, là toute seule, à attendre désespérément un foutu bus et un foutu frère qui n'arrivaient pas.

Elle attendait Gavin depuis, exactement, neuf minutes et vingt et une secondes. Il le lui avait dit, il terminait à la même heure qu'elle et voulait qu'ils rentrent ensemble (une vraie trouillarde, ce mec).

Et pourtant, il n'arrivait pas. Son cadet était certainement fourré (dans un placard à balais, ou un buisson, qu'est-ce que j'en sais) avec la fille du poissonnier de la place centrale de Grimsby, occupé à renifler l'odeur fétide et nauséabonde de sa dulcinée. Mallory E. Pillings et ses yeux de merlan frit... Cette fille était la réincarnation d'un poisson, thon ou morue peu importe, Orla en était certaine. Plus le temps passait, plus elle l'insupportait.

Adossée contre la vitre de l'arrêt de bus (son seul moyen de locomotion, si on oublie ses jambes), dans le froid, elle patientait. Elle ne s'était pourtant pas trompée de lieu de rendez-vous, ni même de l'heure. Il était en retard. Non, pire encore, il ne viendrait pas, elle le sentait. Quel abruti, et il n'avait même pas d'excuse valable.

La bulle qu'elle avait réussi à faire avec son chew-gum éclata, elle était vexée... Sérieusement, comment son frère osait-il la zapper, lui porter autant d'intérêt qu'à sa première paire de chaussettes ? Elle ne comprenait pas. Surtout pour aller peloter cette affreuse Mallory P., cette satanée et vilaine Mallory Pillings.

« Ouais, d'accord. »

Un trajet de quinze minutes en solitaire n'allait pas la tuer de toute manière. Résignée, elle se promit de garder ce lapin en mémoire, pour mieux le rendre plus tard.
Bruit de moteur, crissement de pneus, le bus tant attendu venait d'apparaître et piller à sa hauteur. Avec beaucoup de précaution (s'étaler par terre était l'une de ses spécialités, on pouvait facilement s'en douter), Orla mit un pied devant l'autre et grimpa à l'intérieur du véhicule, se précipitant vers la première place assise qui se profilait dans son champ de vision.

Une fois assise, elle entreprit de sortir un livre de son sac sauf qu'une silhouette attira son attention. Au beau milieu de l'allée, à quelques mètres d'elle se tenait Maxence Apollinaire McNeil, surnommé MM par Orla, pour plus de facilité.

« OH... MON... DIEU ! » s'exclama-t-elle avec toute la discrétion qu'on lui connait, sans quitter le garçon des yeux. Elle détourna le regard. Pas la peine de se faire griller maintenant. Il avait du monter à sa suite, au même arrêt : c'était un signe ! Mais pourquoi ne l'avait-elle pas vu ? L'irlandaise avait du mal à y croire, l'étudiant qu'elle épiait depuis plusieurs mois prenait le même bus qu'elle ! Elle se demandait même pourquoi elle ne l'avait pas su avant.

En vérité, ce faible envers McNeil ressemblait beaucoup plus à une obsession qu'à un simple penchant. C'était l'homme de sa vie, ni plus, ni moins. Elle en était tellement persuadée qu'il lui arrivait occasionnellement (comprendre « dès qu'elle le pouvait ») de lui suivre à la trace et d'aller piocher dans les affaires de MM dès qu'il avait le dos tourné, et voler quelques babioles en guise de souvenirs.

Orla tourna de l'œil quand elle réalisa qu'il venait de prendre place sur la banquette voisine. Non, elle n'irait pas jusqu'à prélever un bout du tissu qui compose le siège. Néanmoins... si elle changeait de place et se mettait juste derrière lui... avec sa paire de ciseaux... elle pourrait très bien lui couper une petite mèche de cheveux, non ? Non, non, avec la grand-mère assise au fond du bus avec son sac de provisions, c'était trop risqué.

Il venait de jeter un coup d'œil dans sa direction là ? Non ? Est-ce qu'il l'avait vu ? Est-ce qu'il savait, au moins, qui elle était ? La jeune femme en doutait, et c'était pitoyable, elle en était consciente. Mais que voulez-vous qu'elle y fasse, ils n'avaient jamais été présentés officiellement !

La jeune O'Dombreuill était à l'affut du moindre de ses gestes. Tout en restant discrète, bien évidemment. Elle faillit trépasser quand Maxence prit l'initiative de se lever, quatre arrêts plus loin. Bordel de dieu, déjà ? Qu'est-ce qu'elle était censée faire ? Elle pouvait très bien rester tranquillement assise pendant encore dix minutes, et rentrer chez elle, attendre sagement l'arrivée de Gavin et l'enguirlander pour le faux plan qui lui avait posé une heure plus tôt. Mais, une fois que son frère aurait claqué la porte de sa chambre pour aller pleurnicher sur quelques morceaux des Smiths, elle aurait tout le loisir de se maudire pour avoir rater une occasion de « côtoyer l'homme de sa vie ». Damn it. Sans réfléchir plus longtemps, elle bondit sur ses pieds (tel un kangourou qui s'ignore), prête à descendre à sa suite et... commencer sa filature - activité digne d'une psychopathe obsessionnelle et amoureuse, on est d'accord.

Il sortit du bus, Orla fit de même, affrontant les bourrasques de vent typiques du climat pourri de Grimsby, la Magnifique. Si on oublie les détails météorologiques, vous serez heureux d'apprendre que l'étudiante feint quelques secondes de prendre la direction inverse... Avant de revenir sur ses pas, et laisser une certaine distance entre Maxence et elle. Allez savoir pourquoi, traquer cette pauvre victime l'excitait au plus au point. Voyant qu'il s'arrêtait au passage piéton pour laisser deux voitures passer, Orla ralentit le pas, curieuse de voir où le vent - et Maxence - l'emporterait.
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Maxence A. McNeil

Maxence A. McNeil


Messages : 31
Date d'inscription : 14/10/2009

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MessageSujet: Re: Trouble is coming (M.A. McNeil)   Trouble is coming (M.A. McNeil) EmptySam 14 Nov - 13:55

La haine l’empêchait de dormir, ou de faire quoique ce soit d’autre. A chaque secondes qui passaient, il sentait ses muscles se contracter, et la seule chose à laquelle il arrivait à penser était cette petite salope de Nancy Kidwell. Parfait. Merci à cette petite dinde écervelée il avait l’air d’un fou. Les cheveux ébouriffé et tout le reste. Non, il devait sortir d’ici, ce n’était décemment pas possible. Néanmoins, Maxence avait peur qu’en sortant de chez lui, ses pas innocents le mènent tout droit chez les Kidwell, et dieu seul savait de quoi il serait capable.
Sachez, les amis, avant de prendre Maxence pour un sociopathe, que cette même Nancy Kidwell s‘était, on ne sait comment, on se sait pourquoi, armé d’un petit canif bon marché rouge et avait rayé la voiture de sa mère de long en large. Elle avait même lacéré les sièges d’un divin marron et atrocement confortable et… La petite salope. Fort heureusement, elle s’était abstenue de marquer « asshole » sur la carcasse de la voiture, sans doute avait-elle était freiné dans son élan d’inspiration tout droit sorti d’une série américaine à la con par un de ses merveilleux voisins. Note : apporter une tarte au citron aux Van Vleet et aux Clutter.

Le jeune homme jeta un coup d’œil rapide à sa montre : cinq heures avant que sa mère rentre. Bon, bon, comment éviter de se faire couper la tête ? Il ne pouvait pas dire que la si charmante fille unique des Kidwell avait fait ça parce qu’il… s’était abstenu de la rappeler après avoir partagé tant de romance et d’aventures. A qui veux-tu faire gober ça ? Romance de mon cul.
Il fit de grandes enjambés jusqu’à sa chambre, s’arma de tous les billets qui lui tombaient sous la main, allant même jusqu’à fouiner dans la chambre de sa mère - après tout, c’était sa voiture - puis enfila une veste. 3000£, il puait le fric à 2kilomètres, et à l’inverse de ce qu’on pourrait croire, ce n’était pas si agréable.
Il se répugna d’avoir eu cette idée, mais il devait bien admettre qu’il devait prendre le bus. Engin de locomotion publique qu’il n’avait plus fréquenté depuis ses 10 ans. Le petit Maxence rentrait tout les jours à pieds, faisait tout à pied, de tel sorte que son père lui offrit une bicyclette rouge pompier dans les mois qui suivirent. Le bougre, il avait peur que son fils prenne goût aux tâches manuelles et devint ouvrier. Résigné, il claqua la porte et marcha tranquillement vers l’arrêt de bus le plus proche. Arrivé, il s’adossa à un poteau, sorti une cigarette d’un des nombreux paquets qui encombraient ses poches - la plus part, après vérification, s’avéraient vide. Cigarette au bec, il dégaina son portable, appuyant sur une touche raccourcit.

« Bobby, c’est moi. Ouais, le petit Max. Je peux passer ? J’ai eu un… Léger problème avec la belle. La carrosserie et les sièges sont abimés. Tu crois que tu peux m’aider ? Je t’en dirais plus sur les délais quand je serais sur place. » Nom de dieu, et ce bus qui n’arrivait pas. Maxence apporta la flamme au bout de sa cigarette, et tira une bouffé qui n’eut pas la vertu de le calmer. Bruit de moteur qui allait bientôt lâcher, il jeta sa cigarette à terre et monta dans cette épave avec la moue d’un enfant de 6 ans. Il jura que si ce bus avait un accident pile quand il était dedans, il ferait un procès ou reviendrait entant que fantôme pour hanter le chauffeur. Il aurait bien dit à ce dernier la menace qui pesait sur lui, mais il se dit que c’était troubler ses gestes.

Concentré sur comment il allait réussir à amadouer Bobby - les réparations allaient coûter beaucoup plus chère que ce qu’il possédait - il n’entendit qu’un léger couinement venant de la banquette à côté de la sienne et n’y prêta pas vraiment attention, retournant dans ses pensées après avoir lancé un regard mis amusé mis fatigué à une fille.

Quatre arrêts plus loin, il émergea du bus : enfin ! Avouons qu’il aurait dû sortir à l’arrêt d’après, mais c’était au dessus de ses forces. Le passage piéton passé, il s’arrêta subitement une seconde fois, glissant une cigarette entre ses lèvres. Alors, alors. Il avait déjà une ardoise chez Bobby, il ne pouvait donc pas lui demander un prêt. Bon certes Bobby était devenu comme un vieux pote, mais fallait pas trop rêver. Et puis étrangement un sentiment de malaise commença à s’amplifier en lui, au point qu’il pouvait entendre les battements de son cœur. Il se retourna soudainement, persuadé de sombrer dans de la paranoïa pure mais… Mais oui, bien sûr. Un peu plus, et tu virais fou, mon vieux. Au croisement d’une rue, il prit celle de gauche. Une infâme rue qui s'avéra être un cul-de-sac. Ca empestait les poubelles remplies de poissons, nom de dieu. Et lorsqu’il vit le visage enfantin de la fille du bus, de celle qui était juste derrière lui il y a quelques minutes de cela, il sourit. Ah, on pouvait bien trouver un usage intéressant à cela. La jeune fille semblait croire qu’elle avait perdu sa trace, et s’arrêta en plein milieu de la rue, au croisement de celle avec Maxence. Il ne lui en fallut pas plus pour faire son apparition.

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