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 Eliott Jeckyll

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Eliott Jeckyll Empty
MessageSujet: Eliott Jeckyll   Eliott Jeckyll EmptyDim 16 Déc - 19:01

ELIOTT JECKYLL



Oh je ne sais pas... peut être...

Il regarda un instant son reflet dans le grand miroir de la salle de bain, d'un air dubitatif. Il posa avec délicatesse sur sa peau la lame du rasoir qu'il tenait entre les mains, la faisant glisser avec la précision d'un chirurgien. Le menton était la partie la plus délicate, en tout temps les spécimens mâle de la race humaine avaient été d'accord sur ce point là. S'il fallut jamais un point sur lequel les hommes de la planète fussent en accord, c'était bien le délicat rasage de leur menton. Et les jambes de Kate Moss.
Il y a toujours l'angoisse du dérapage, du moindre petit pas de travers qui pourrait occasionner un entaille sur votre cou par ailleurs parfait. Il pouvait respirer. Sa tête était toujours maintenue à ses épaules par ce que l'on appelait communément "nuque". Il laissa ensuite tomber son rasoir dans l'eau trouble du lavabo, créant ainsi un mini tsunami à l'échelle "salle de bain".
Il observa de nouveau son reflet. Vêtu d'un simple peignoir, l'encolure entre ouverte laisser deviner son torse, pâle et imberbe, svelte et peu musclé. A 17 ans, Eliott n'avait pas tout à fait l'envergure d'un homme adulte, mais l'air grave de son visage lui donnait incontestablement plus de prestance que les autres garçons de son âge. De l'allure, Eliott en avait, de part ses origines plutôt très aisées, il avait très tôt appris à se conduire avec noblesse en société (du moins en apparence, mais ça, nous le verrons plus tard). Une allure princière donc, un air arrogant affiché en permanence, doublé d'une froideur assez déconcertante. Un visage aux traits délicats, éclairés par deux (c'est mieux) yeux. Gris. Froids. Rêveurs et durs. Étrange paradoxe qu'était Eliott Jeckyll. Il ébouriffa ses cheveux bruns, chose qui lui donnait encore plus l'air d'être tombé là où il était par hasard, en attendant que quelqu'un vienne le rechercher.
Il lava ses mains, et rangea tout son matériel de toilette il avait toujours accordé une importance capitale à l'hygiène, il était même un peu maniaque sur les bords à vrai dire. Juste à côté, il avait laissé l'eau de la douche couler, débit d'eau grand ouvert, peut importe le gaspillage, Eliott n'était à vrai dire pas vraiment sensibilisé à ce genre de problèmes, ce qui nous amène à un autre point de sa fabuleuse personnalité: un égoïste, qui s'assumait de surcroît.
Une fois habillé, il sortit à la volée de l'immense salle de bain de leur maison de la banlieue de Sheffield. Selon ses pronostics exacts, il tomba sur son père. Selon ses pronostics exacts, son père avait à ce moment précis l'intention d'aller se laver. Acte 2: son père. Selon sa demie soeur Cicely, il s'agissait d'une larve cellulaire, et elle n'avait pas tord. Harvey Jeckyll (son père donc pour ceux qui arrivent encore à suivre) était un homme craintif, timide, effacé, sans grande ambition dans la vie. Brillant néanmoins, ce qui lui avait permis d'accéder à une certaine aisance financière, sans compter le fait qu'il était issus d'une vieille famille aristocratique britannique. Difficile de croire qu'il était le père d'Eliott, ils n'avaient pour ainsi dire absolument rien en commun. Harvey était économiste, plutôt réputé dans la profession, malgré son déplorable manque de confiance en lui et sa grande discrétion.
Eliott sortit de la salle de bain au moment pile où son père voulait y entrer. Il lui barra le passage, prenant un petit air confus, lui allant à ravir, mais parfaitement feint. Eliott était un excellent comédien, mais à côté de ça, il maîtrisait à merveille l'art de vous faire comprendre exactement ce qu'il voulait vous dire sans le formuler clairement. Difficile de dire d'où lui venait ce talent, mais il était néanmoins d'une grande utilité.

Père... non... non si j'étais vous, je n'entrerait pas dans la salle de bain... Cicely est encore sous la douche, elle n'a pas tout à fait fini je crois.


Le silence s'installa alors entre eux, permettant au père d'Eliott d'entendre très distinctement la bruit de l'eau de la douche couler. Bien entendu, Cecily n'était absolument pas sous la douche là maintenant, tout de suite. L'un des passe temps favoris des deux teignes était de faire tourner en bourrique le monde entier, usant de méthodes plus ou moins diaboliques, et également de faire planer le doute sur la nature de leur relation. Harvey jaucha son fils (qui au passage, mesurait une bonne tête de plus que lui) d'un air interdit. Eliott un un petit sourire suffisant, ses yeux d'une lueur inquiétante semblant à eux tout seul sourire narquoisement. Il tapota l'épaule de son père, alors qu'il s'éloignait, en lançant:

L'eau, denrée rarissime, pétrole du 21ème siècle... il faut faire des économies.

Ravi de son coup. Absolument ravi. Son père, comme d'habitude, ne savait pas comment réagir aux provocations de son impétueux fils. Comme d'habitude, il ne dirait rien, n'ayant de toute évidence aucune preuve du bien fondé des paroles d'Eliott.
Il descendit tranquillement les escaliers, entrant dans la salle à manger, sa belle mère étant en train de prendre son petit déjeuner tout en écoutant la radio. Malgré la persistante envie de vomir d'Eliott à chaque fois qu'il se trouvait à moins de 15 mètres de cette femme, un large sourire s'étala sur son visage charmeur. Sourire rendu, mais bien moins feint qu'el maestro (en toute modestie). Il s'assit juste en face d'elle, toujours rayonnant, comme si partager ce repas fut la meilleure chose qu'il n'eut jamais eu l'occasion de faire.

Miles Davis... la bande originale de "Ascenseur Pour L'Echafaud", un film de Louis Male... un film français.. Maman...


Il sentit May-Lynn, sa belle mère française, se raidir. Elle esquissa un faible sourire anxieux, tout en mâchant un bout de son toast grillé à la marmelade. Oui, Eliott était ignoble avec sa belle mère, il ne manquait pas une seule occasion de l'appeler "maman", et le plus réjouissant dans tout ça, c'était que Mary-Lynn sentait toute l'ironie de la chose, mais ne pouvait, elle non plus avancer de preuves.
Il éprouvait une aversion particulière pour sa belle mère. En réalité, il éprouvait une aversion pour le monde entier ou presque, mais cette femme était parvenue à accéder à l'une des premières places de son classement personnel. Pas de chance.
"L'instant qui vient peut être celui de votre mort, vous le savez et vous pouvez sourire : n'est-ce pas admirable ? Dans la plus insignifiante de vos actions, il y a une immensité d'héroïsme" c'était exactement la phrase écrite sur le livre qu'il lisait à l'instant même. A savoir "La Nausée" de Jean Paul Sartre, l'un de ses auteurs préférés. Eliott lisait énormément, mais se limitait à de la philosophie et à du théâtre, très peu de romans, vraiment. Il n'écoutait aussi que de la musique classique. Ou alors, si vous voulez absolument parler de musique moderne, il se limitait à quatre groupes: Interpol, Joy Division, The Kills et Sonic Youth. C'était tout. Cependant, la véritable passion d'Eliott était la peinture. Plus qu'une passion, il s'agissait d'une obsession, d'une névrose. Il peignait un peu de tout, mais avait une habitude assez malsaine: celle de pousser ses modèles à l'autodestructions, pas des moyens divers et variés. Le résultat était incroyable, comme si la vie avait était aspirée du modèle pour se retrouver directement sur la toile.
Cicely, fille de cette chère Mary-Lynn entra soudainement sur la scène du petit déjeuner. En réalité, lorsque l'on vous dit qu'Eliott n'est qu'un égoïste sans égards pour ses pairs, ce n'est pas tout à fait exact. Cicely devenue Jeckyll était sans doute de toutes les personnes sur terre sa préférée (il y avait aussi ses poissons rouges, mais il n'était pas sûr que cela comptait étant donné qu'ils étaient des poissons). Elle était la seule personne pour qui il aurait sans doute absolument tout fait. Ils étaient destinés à régner sur le monde, tellement leurs cerveaux combinés pouvaient faire de grandes choses. Ils avaient pourtant eut du mal à bien s'entendre au départ, sans doute comme dans toute "famille" recomposée. Mais au fil du temps, il étaient devenus des alliés maléfiques, qui, pour combler leur ennui (oui, Sheffield n'était pas une ville très folichonne) s'amusaient d'une manière peu commune pour les jeunes de leur âge. Par ailleurs, Eliott n'avait pas d'amis, mis à part, on ne le répétera jamais assez, ses poissons rouges. Pourquoi s'encombrer d'amis alors que l'on pouvait avoir une Cecily à ses côtés?
Il esquissa un discret sourire malin à la jeune fille avant de replonger dans son livre (qu'il lisait pour la troisième fois au moins). C'est ce moment là que choisi son père (sans doute pas lavé) pour entrer dans la pièce. Et vous avez devant les yeux une famille heureuse...
Il semblait en proie à une intense réfléxion intérieure, qui concernait sans doute Cicely en personne, ainsi que la salle de bain. Allez savoir. Il finit par abandonner la bataille, puis se tourna vers sont fils, sans avoir besoin de parler, celui ci se leva, et le suivit à l'extérieur.

Tous les dimanche, le rituel était le même. Eliott se rendait à l'hopital, celui situé au Nord de la ville de Sheffield. Il allait rendre visite à sa mère. Son père, venait aussi au début. Puis, il avait rencontré Mary-Lynn. Et il avait cessé de rendre visite à celle qui était sa femme, il n'y avait pas si longtemps que cela. L'hopital dans lequel Eliott se rendait n'était pas tout à fait un hopital traditionnel. Il y abritait des fous, des dingues, des gagas, tout ce que vous voulez. C'était un asile, et sa mère y résidait depuis maintenant près de 7 ans. La raison? Cependant, Eliott ne lui rendait pas exactement visite. Cela faisait longtemps qu'elle ne le reconnaissait même plus de toute façon. Il s'installait donc tous les dimanches dans un coin du parc, et peignait ce qu'il voyait: la façade du bâtiment en face de lui. Pour s'amusait, il l'avait déjà peinte en différents styles, fauvisme, cubisme, impressionnisme, pop art. Puis quand il avait fini, il appellait son père et rentrait chez lui. Il feignait de lui donner des nouvelles de sa mère, son père était rassuré. En réalité, Eliott n'avait aucune idée de comment allait sa folle de mère, et il n'était pas sûr de voilà le savoir. Elle avait perdue la raison depuis la mort de frère ainé, Lewis...


C'était la nuit du 12 au 13 octobre de l'an 2000. L'action se passe à la gare de Sheffield, plus précisement là où passent les trains de marchandises. Un endroit tranquille la nuit en soit, le repaire parfait pour une bande de skinheads peu fréquentables. Letwis étaient des leurs. Il avait 19 ans, les cheveux coupés très courts. Il portait des doc marteens noires taille haute, ainsi qu'un jean retroussé. Ses amis lui ressemblaient tous même coupe, ils étaient 5, en plus de leur chef, un type plus âgé surnommé "V". V n'aimait pas les étrangers. V pronnait la violence. V voulait "buter du Paki". Letwis était fasciné par les paroles de V, c'est ainsi qu'il était devenu lui aussi un skinhead. Lui et son gang se retrouvaient souvent en cet endroit, il buvaient des bières, fumait du mauvais shit, et écoutaient V leur raconter ce que devrait être l'Angleterre.
Eliott, alors âgé de 10, était littéralement fasciné par son grand frère, sans bien comprendre toutes ces idées xénophobes, tout ce qui importait, c'était que Letwis était un grand, un vrai dur, et que lui ne l'était pas. Cela suffisait à lui donner envie de le suivre partout où il allait. Eliott était lui aussi à la gare cette nuit là, regardant les grands parler de choses qu'il ne comprennait pas, mais plus heureux que n'importe qui de "faire partie du gang".
C'est cette nuit là que Letwis mouru.
Tout se passa très vite. Quelques jeunes d'origine pakistaine, venant sans doute ici pour, s'amuser un peu (la gare, le bac à sable: même combat). Une provocation de la part des skinheads, une bagarre déclenchée. Un flou. Eliott s'était lui aussi lancé dans la bataille. Un jeu. Ce n'était qu'un jeu. C'est souvent là que le pire se produit (tadatumtum). Un train arrive. Dans l'euphorie de la bataille, sans trop savoir comment, Eliott pousse son frère sur les rails. C'est cette nuit là que Lewis mouru.
De suite àprès, Eliott rentra chez lui, sans un bruit, ses parents ne sachant pas qu'il était sorti. Personne ne soupçonna ce qui c'était passé (mis à part Cicely qui est au courant, puisque Eliott s'est confié à elle), l'enquête conclut d'un accident, un pauvre gosse un peu trop éméché qui s'amuse dans une gare, c'est pas comme si ça ne s'était jamais vu. Quelques mois plus tard, sa mère dévastée fut enfermée dans un hopital psychiatrique

Cet évènement reste fondateur pour Eliott, comme on peut s'y attendre, cela le marqua à tout jamais. Depuis se jour là, la transformation en ce qu'il est aujourd'hui s'opéra peu à peu: un être ambivalent, torturé à la limite de la schyzophénie, sombre, malsain et mystérieux.


Trois secrets inavouable concernant votre personnage (c'est grâce à cela que Duty va le faire chanter pour qu'il réalise les missions) :

- Il est responsable de la mort de son frère ainé
- Cela fait depuis le remariage de son père qu'ilfait semblant d'aller voir sa mère à l'hopital
- Il demande à peindre des jeunes filles dans des intentions peu catholiques



Questions subsidiaires :


Comment avez-vous découvert ce forum ? : A ton avis?
Comment trouvez vous le design? : Amen
Combien de jours par semaine pensez-vous être là : Assez souvent quand même
Merci de préciser si votre personnage choisi est un prédéfini ou non : Nein

Spoiler:

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Dorian Finnigan
Admin - ? - || Fils de Maire
Dorian Finnigan


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MessageSujet: Re: Eliott Jeckyll   Eliott Jeckyll EmptyDim 16 Déc - 19:59

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Eliott Jeckyll
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